Gestes de premiers secours

Voici une note d’analyse portant sur les gestes de premiers secours : une responsabilité citoyenne (Note d’analyse 321 – Février 2013)
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En cas d’urgence médicale, l’alerte des secours professionnels et l’intervention d’un témoin avant leur arrivée peuvent améliorer le pronostic vital de la victime et réduire le risque de lourdes séquelles. On estime par exemple que quatre personnes sur cinq qui survivent à un arrêt cardiaque ont bénéficié de gestes de premiers secours par un témoin de la scène. Ainsi, le citoyen peut constituer un premier maillon, essentiel, de la “chaîne de survie”.

Alors que 95 % des Norvégiens et 80 % des Autrichiens ont été initiés aux gestes qui sauvent, les Français, dans leur grande majorité, ne les maîtrisent pas et sont démunis en cas d’accident. Le système de formation, qui repose sur le volontariat dans le cadre des loisirs ainsi que sur des incitations ou des obligations dans les sphères professionnelle et scolaire, ne parvient pas à toucher toute la population. La stratégie publique pour promouvoir l’action citoyenne en cas d’urgence doit gagner en efficacité et en effectivité. Pour ce faire, l’environnement physique doit faciliter l’intervention du citoyen, en offrant un numéro d’urgence bien identifié et une localisation aisée des défibrillateurs. Ensuite, l’effort de formation engagé (en particulier de tous les collégiens) doit être accentué. Enfin, il s’agit de sensibiliser les citoyens de tous âges par des messages rénovés alliant prévention des risques et réflexes en cas d’urgence.

Sommaire

Face aux vies à sauver, des stratégies européennes contrastées
Mettre en place un environnement favorisant la réaction citoyenne face à l’urgence
Former, sensibiliser, prévenir : trois clés pour un geste de secours citoyen

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Auteurs : Mathilde Reynaudi et Sarah Sauneron, département Questions sociales